Insomnie, restez serein pour dormir bien !
L'insomnie, symptôme ou maladie ? Les somnifères sont-ils la bonne solution ? Rôle des écrans d'ordinateur, des tablettes, des téléphones et surtout du stress, de l'anxiété, de la dépression sur l'endormissement et la qualité du sommeil.
Alors que la prise de somnifères ne devrait pas excédée plus de 2-3 semaines et devrait être réévaluée régulièrement, en France, la prescription de ces médicaments est banalisée (surtout chez les plus de 65 ans), ce qui fait de notre pays, le plus gros consommateur de somnifères en Europe (consommation 3 à 5 fois plus élevée que dans les autres pays).
Or, selon la Haute Autorité de Santé, autorité publique indépendante à caractère scientifique, 80 à 90% des troubles du sommeil répertoriés au sein de la population française ne sont pas de vraies insomnies mais plutôt le signe indiquant l’existence d’autres pathologies.
Mais alors, l’insomnie n’est-elle qu’un symptôme d’une autre maladie ou une maladie à proprement parlé ?
Bien que les insomnies puissent provoquer d’autres pathologies comme les risques d’AVC, la mauvaise régulation du diabète, les risques de maladies cardiovasculaires, l’hypertension, le surpoids, la baisse de la fertilité chez les hommes. Bien qu’à long terme, la « dette de sommeil » affaiblisse le système immunitaire, rende plus vulnérable à toutes les agressions et maladies, et puisse même être responsable de sur-risques de cancers. Bien que le manque de sommeil induise également des difficultés de concentration, des difficultés d’apprentissage, de mémorisation, et des états émotionnels plus réactifs pouvant se traduire par de l’anxiété, et conduire parfois à la dépression.
Selon le Dr Marc Rey, responsable du Centre du Sommeil à l’Hôpital de la Timone à Marseille, dans la dernière classification des troubles du sommeil, l’insomnie est une maladie qui doit être prise en compte de façon spécifique.
Il est important de la traiter comme une maladie car la prise en compte des besoins de sommeil est essentielle pour la plus part des organes (Ecoutez aussi le Dr Marc Rey dans une émission sur RTL).
Mais prise en charge spécifique ne signifie pas forcément prise de somnifères. Selon l'INSERM, en première intention, la prise en charge non médicamenteuse est à privilégier que l’insomnie soit chronique ou ponctuelle.
Ainsi, lorsque les insomnies sont chroniques (survenue au moins 3 fois par semaine depuis au moins 3 mois), l’amélioration de l’hygiène de vie est recommandée quoiqu’il en soit et l’adoption d’une approche douce est préconisée (relaxation, yoga-nidra, méditation, respiration, …). Dès lors qu’une prise en charge médicale est nécessaire, les thérapies cognitives comportementales (TCC) sont considérées par les organismes de recherche comme plus efficaces que les médicaments.
Lorsque les insomnies sont ponctuelles, elles sont généralement dues à un facteur perturbant (stress, temps passé devant un écran d’ordinateur/tablette/téléphone, repas copieux, pratique d’une activité tardive proche du coucher, etc.). L’élimination de ces facteurs tend à faire disparaître les insomnies.
En particulier, l’Institut National du Sommeil et de la Vigilance, lors de la journée du Sommeil en mars 2019, indique que l’usage fréquent et tardif des écrans de téléphones, des tablettes et des ordinateurs est néfaste pour le sommeil. Ces écrans diffusent des lumières beaucoup plus bleues que celles de nos anciennes télévisions à tubes cathodiques, qui étaient plutôt jaune-rouge. Or, notre cerveau est conditionné pour arrêter la sécrétion de mélatonine (hormone favorisant l’endormissement et le sommeil) quand le ciel est bleu et non plus noir comme quand il fait nuit. Lorsque le soir nous regardons des écrans à dominante bleue, c’est comme si notre cerveau entendait « C’est le matin, aller debout, debout ! ». Le bleu est donc un signal fort. De plus, la présence de ces écrans dans nos chambres la nuit produit des lumières bleues qui clignotent et qui sont perçues par notre rétine même quand nos paupières sont fermées. Ecrans avant de dormir et lumières bleues clignotant à nos chevets, ou dans nos chambres, la nuit, peuvent donc expliquer les difficultés d’endormissement et de qualité du sommeil. Alors éteignez vos écrans !
Mais le grand problème du sommeil, c’est le stress, l’anxiété, la dépression et des journées surchargées qui au long terme nous rendent incapables de décrocher. Alors pour bien dormir, il faut apprendre à faire taire ses inquiétudes, ses pensées en boucles, et ses ruminations de la journée. Il faut apprendre à se relaxer, à lâcher-prise, et à passer en mode détente. C'est ce que Yoga Solutions Santé vous propose : des solutions pour améliorer la qualité du sommeil et faciliter l'endormissement avec des cours et des séances de yoga.
Car on ne peut bien dormir que quand on est serein ou quand on arrive à mettre entre parenthèse ses inquiétudes, ses tensions et ce qui constitue une source de stress le temps de l’endormissement !
Nous proposons également des solutions pour gérer les insomnies et les troubles du sommeil pendant la grossesse.
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